Qui sont les anciens belges ?
Belges peut vouloir signifier trois choses :
- les furieux, ceux qui se gonflent
- les adorateurs de Bel
- les "sacs de peau" (dans la tradition funéraire des champs d'urnes)
La région « Belgique » rassemble plusieurs peuples de différentes origines occupant la même surface géographique de l’Europe et adoptant plus ou moins les mêmes coutumes dites « celtiques » dans un instantané historique.
Cet instantané correspond à la fin de la seconde vague celtique dite « Kimri » ou « de culture brittonique du nord ». Il subit les influences diverses des peuples qui les bordent.
A la période de la Guerre des Gaules, plusieurs peuples dits « belges » ont déjà franchi la Manche pour aller rejoindre leurs frères de la précédente vague dite « Gaélique ». En ce temps, les Royaumes Unis sont presque complétement celtisés. Le celtisme est un mouvement de population et culturel indo-européen distinct issu de la floraison d’une culture implantée en centre-Europe à la période de Hallstatt. A l’époque de grande extension, celui de la Tène, le visage du monde culturel celte est différent car différencié ethniquement, pas les coutumes d’ensevelissement, les activités humaines et guerrières. Cela s’explique par la couche de population déjà présente. Cela explique les différences entre peuples et la difficulté de fédérer.
Sur la carte, nous voyons le visage de la Belgique Ancienne au temps de Jules César. Les frontières naturelles entre ces peuples n’existent pas de manière stable car ils tentent de soumettre leurs voisins en permanence (phénomène moins fréquent avant l’âge du fer).
Nous remarquons les peuples mixés avant la deuxième vague celte ; en vert les peuples de la deuxième vague dans le territoire belge enrichi d’une nouvelle technique guerrière et motivés par le nomadisme. Cela les rend plus « influents » sur les premiers. Les flèches représentent le clientélisme, autrement dit la dette du vaincu au vainqueur. Cette dette peut aller jusqu’au départ en guerre pour le peuple vassal tout en gardant une certaine autonomie. C’est la première forme de fédéralisme dans le féodalisme. Ce système permit autant la survie des parties que la domination de sa culture, système d’ailleurs employé par les romains pour faire plier le genou aux conquis à l’aide d’autres conquis. Sans ce vol identitaire, Rome n’eut jamais dépassé ses limites urbaines. Mais les ambitions des celtes se limitaient à la satisfaction directe de leurs besoins et de leur égo sans autre forme d’ambition.
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https://drive.google.com/file/d/0B4WiwLE9V9MTcGdHOU92VzQtSW8/view?usp=sharing
Introduction
Pour commencer, il est nécessaire de parler de cette science « géomancienne » qu’apprirent les peuples d’une prétendue civilisation atlante. Quoi qu’elle soit, elle aurait été à l’origine de la transmission sur le continent de la géomancie, ancêtre de la géobiologie. La géobiologie, fille de la radiesthésie, est un art très controversé car attaché à plusieurs influences. Une de celles-ci est l’influence pythagoricienne qui met en avant la primauté sur les lois de l’esthétique géométrique et des règles qui en découlent (comme le nombre d’or et la numérologie). Nos contemporains qui sont de cette filiation sont subjugués sur l’aspect divin des proportions et avancent les effets « énergétiques » des ondes de formes, des formations de vortex verticaux suscités par la conjonction et l’activation des réseaux de monuments (écoledu cartésien Prat). La seconde multiplie moins les notions de réseaux d’or, réseaux sacrés pour d’avantage mettre l’accent sur les réseaux naturels et les vortex horizontaux entre sites, les couleurs des ondes et harmonies, l’aspect naturel et la polarité des cheminées (S.Cardinaux). IL y a encore bien d’autres écoles qui entrevoient différemment, ajoutant çà et là des éléments et des classifications inconnues. D’autres travaux divisent théoriquement la sphère « terre » en maillage géométrique sur lesquels s’appuient l’invention de réseaux style or, argent, Bermudes, etc. mais ils ne sont pas basés sur l’expérience. A l’inverse, les géobiologues les multiplient de manière anarchique sur l’expérience, l’espoir de mettre en avant leurs lieux sacrés en corrélation avec les plus grands connus du monde.
La radiesthésie semble être une technique plus fiable mais la géobiologie semble encore être une science incertaine et donner lieu à des modes farfelues l’instar du monde féérique issu de la mythologie. D’ailleurs, selon la mode, la géobiologie, vous trouverez des gardiens éthériques ‘humains’, ‘élémentaux’ ou ‘divins’. Tout cela est de l’ordre du possible, mais la raison peut venir à votre secours quand l’expérience personnelle ne suffit plus. En effet, par recroisement, vous pouvez vous baser sur ce qui relie ces modes. Toutes ces modes se croisent et sont issues d’une même technique ; la « géomancie » plus mystérieuse, plus incertaine que nous retrouvons à toutes les époques.
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Le but de cette étude est de marquer le particularisme toponymique à travers le dialecte et l’histoire. On se rend compte que la différenciation toponymique reflète souvent une différenciation populaire historique.
Ingen angen engen gem ghem ghien em en Om: clos rural
Scheid: limite, frontière
« Ingen » ou « inge » francisé en ange se rencontre en Luxembourg et en zone néerlandophone. Dans celle-ci on trouve également les terminaisons « gem » « ghem » (ou encore réduit en « em », « om » jusqu’en « en ») tandis qu’en France flamande on trouvera plutôt les formes « inghen » ou « inghem » ou encorde « ingues ». Cette parenté entre les Flandres médiévales, les Flandres belges et le Luxembourg trouve son origine dans les termes germaniques désignant un espace clos rural. Les germains avaient cette façon de vivre la préférant à celle des villages. Les premiers germains à venir s’établir en territoire furent les différents peuples constituant le vieux fond franc dans la région du Rhin. Les plus célèbres à s’établir dans nos régions furent le puissant peuple trévire principalement installé au Luxembourg. Lorsque celui-ci fut décimé par César, leurs voisins amorcèrent leur lente progression et les re-germanisèrent. Mais nous remarquons dans la toponymie deux pôles toponymiques importants au nord. Les « hausen » (maisons) côtoient les « dorf » (villages) expliquant la possible cohabitation entre deux modes de vie différents sur deux espaces délimités. On remarque d’ailleurs que cette dernière région (dorf) est beaucoup plus riche en vestiges archéologiques. Par contre, dans le sud, dans la région que nous appellerons «ange», les vestiges romains sont plus présents. Le peuple franc se déplaça en Belgique marquant ainsi la toponymie flamande et se marque aussi fortement dans les régions côtières jusqu’à Boulogne sur mer. La toponymie varie cependant en s’éloignant vers l’ouest mais très peu. Le « n » devient muet ou se change en « m » jusqu’à ce que le terme s’escamote en gem à la fin du moyen-âge surtout en Belgique pour finalement se fondre en des créations en « em » ou en « en » tandis que les anciens toponymes survivent. Cette dictature toponymique germanique est surtout due au fait que pendant la longue guerre d’influence entre le monde roman et le monde germanique se stabilisa longtemps sur une ligne de défense et que la présence importante au sud de cette ligne de peuples de culture romane ancrée poussa l’occupant franc à cohabiter pacifiquement au sud de cette ligne tandis que les autres régions étaient quasi totalement disponibles. « Ingen » est un terme signifiant clos rural, convenant tout à fait à la manière de vivre germaine.
Cette notion de propriété close germaine s'insinua dans tout le monde occidental, même à travers le modèle communautaire gallo-romain pour finalement atteindre le monde entier colonisé. La rencontre de ces deux univers a probablement développé le spirituel capitaliste moderne. De délimiter la terre individuellement à acquérir de manière indiviuelle choses et personnes, le monde médiéval put se développer en terme de féodalité.
En des temps très reculés, la couleur noire renvoyait à des symboles favorables et positifs, bénéfiques et régénérant, comme en témoigne l'iconographie des déesses gallo-romaines au teint hâlé qui étaient vénérées dans des cryptes souterraines pour leurs pouvoirs spécifiques liés à la fécondité et à l'accouchement. Le noir était assimilé à l'univers chtonien, à l'utérus primordial. Il renvoyait à ce qui était invisible, à ce qui n'était pas encore concret et devait naître, à l'état virginal, à ce qui devait être fécondé, à la semence qui jaillit de la terre et attend de germer. Certains ont attribué la paternité des Vierges noires à un mouvement religieux chrétien, mais la vérité est tout autre. Le culte des Vierges noires est en effet bien plus ancien, puisqu'il descend du culte des déesses mères.
La Grande Mère était représentée en matière cultuelle et symbolique par une pierre noire, ce qui confirme les valeurs rituelles et symboliques de cette couleur. ... Dans les sanctuaires druidiques, cette figure féminine au visage noir était dispensatrice de dons et représentait les différents aspects de la nature et de ses destins : les tempêtes, les pénuries, la sécheresse, mais également la grande récolte et l'abondance de la terre. Son visage mi- blanc, mi- noir représentait sa dualité. Ses vêtements étaient soit blancs, soit noirs, pour souligner sa double nature - ombre et lumière, jour et nuit : des éléments synergiques en interaction constante. Ses cycles englobaient toutes les phases, tous les états d'âme.
La Vierge noire, considérée comme une étincelle de vie dans l'obscurité de la nuit cosmique, était un condensé de contraires et de contradictions, allant même jusqu'à expliquer la mort comme une future renaissance. Les Vierges noires étaient par conséquent les mystérieuses détentrices d'un message initiatique très ancien. Il n'est pas rare qu'on trouve sous les cryptes des cathédrales gothiques des grottes dolméniques, lieux de culte des anciens druides. Elles sont installées sur des intersections de courants telluriques, sacrés et divins, qui sont souvent symbolisés par un serpent. La terre, pour les prêtres celtiques, comme pour presque tous les anciens peuples païens, était un organisme vivant : elle était alimentée par une série d'artères et de veines qui se trouvaient en-dessous de la surface. Le tissu terrestre est par conséquent parcouru par une sorte d'énergie subtile que l'on pourrait qualifier de magnétique et que les druides appellent la Vouivre (le serpent chez les Celtes). Cette énergie souterraine en connexion avec les Dames noires pouvait jaillir du sol et se montrer soit bénéfique, soit néfaste pour l'organisme humain ; tout dépendait des circonstances.
Afin de renouveler leur relation fructueuse avec la terre, les Celtes avaient l'habitude de faire des pèlerinages vers des points névralgiques de la Vouivre, pour s'imprégner ainsi de ses influx bénéfiques et de faire le plein de nouvelles énergies. Parmi les plus grands points névralgiques, nous citerons Chartres (et sa célèbre cathédrale gothique), Le Puy et Avioth (à quelques km de Stenay).
Ses forêts sont ses cathédrales
Aujourd'hui, en beaucoup de ces hauts-lieux vénérables d'Ardenne et des Luxembourg, de Saint-Pirmin à Saint-Thibaut, comme du Bonlieu à Notre-Dame de la Forêt, comme de Compogne à Remagne, comme à Soy, comme à Marche, comme au Wachet, etc., des cultes subsistent bien suivis et intenses à certains moments particuliers de l'année.
Après de solides rebonds au XIXe siècle, des ermitages redeviendront bien vivants, attirants jusqu'à des foules, surtout après 1880 et jusque l'Entre-deux-guerres. Et même après : ainsi le dernier vénérable ermite de Saint-Thibaut, Gabriel Lardinois, mourra récemment en 1968.
En notre XXIe siècle naissant, bien plus, voilà qu'une relève se confirme, proche et ferme, sollide future renaissance, peut-être encore plus générale. On verra. Aujourd'hui, tant en Gaume (en la commune de Rouvroy) qu'en Ardenne (en la commune de Fauvillers) des ermitages discrets revivent ou sont nouvellement créés, à l'image d'autres au Grand-Duché de Luxembourg, en France, en Italie, en Suisse, ailleurs encore.
Ce réveil, peut-être n'apparaît-il pas très surprenant à qui réfléchit quelque peu. Qu'il soit chrétien ou pas.
Aujourd'hui, vers certains ermitages, plus "célèbres" que d'autres, beaucoup se rendent en touristes plus qu'en pélerins. Mais tous avec une âme imprégnée de nostalgie, parfois avec la tête pleine de racontars et de rumeurs sur ces ermitages et sur ces ermites qui ne lassent jamais indifférents. Mais au-delà de cette approche ? De cette démarche ? Et si ces "solitaires" avaient, parfois, raison ?
Les chevaux mythiques et légendaires possèdent souvent des pouvoirs merveilleux comme celui de parler, de traverser les eaux, de se rendre dans l'Autre Monde, les enfers et le ciel, ou de porter un nombre infini de personnes sur leur dos. Ils peuvent être aussi bons et ouraniens que mauvais et chtoniens. À travers le « mythe du centaure », exprimé dans la plupart des histoires mettant un cheval en scène, le cavalier cherche à faire corps avec sa monture en alliant l'instinct animal à l'intelligence humaine.
Le cheval a surtout une fonction de véhicule, c'est pourquoi il est devenu un animal chamanique et psychopompe, chargé d'accompagner les hommes dans tous leurs voyages. Allié loyal du héros dans les épopées, compagnon d'aventures infatigable du cow-boy, il est devenu un symbole de guerre et de domination politique au fil de l'Histoire, s'est fait maléfique par son association au cauchemar et aux démons, ou encore symbole érotique à travers l'ambiguïté de la chevauchée. Le cheval est familier des éléments, surtout de l'eau dont est issu le cheval aquatique connu des pays celtiques. L'air a donné le cheval ailé, connu tant en Grèce qu'en Chine ou en Afrique.
Le cheval pourrait avoir eu très tôt une place symbolique de premier plan puisqu'il est l'animal le plus représenté dans l'art préhistorique, privilégié depuis le XXXVe millénaire avant J.-C, bien avant sa domestication. Représenter le cheval davantage que d'autres animaux tout aussi (sinon plus) abondants était déjà un choix pour les hommes préhistoriques. En l'absence de preuves concrètes expliquant ce choix, toutes les interprétations restent possibles, du symbole de pouvoir à l'animal. Le cheval devient aussi un ancêtre totémique, plus ou moins divinisé.
Le symbolisme du cheval est complexe et multiple. Il n'est pas clairement défini puisque les auteurs attribuent des significations très diverses à cet animal, sans qu'une ne semble se détacher par rapport aux autres. Il connait tous types de rôles et de symbolismes, bénéfiques comme maléfiques, dans les histoires qui lui sont liées : monture dynamique et impulsive, il est associé à tous les points cardinaux, à chacun des quatre éléments, aux figures maternelles (Jung voit dans le cheval l'un des archétypes de la mère, parce qu'il porte son cavalier tout comme la mère porte son enfant) et paternelles (Freud relève un cas où le cheval est l'image du père castrateur), au soleil comme à la lune, à la vie comme à la mort, au monde chtonien comme ouranien. Dans sa plus lointaine perception symbolique, le cheval était inquiétant et chtonien, il s'est plus tard associé au soleil du fait de sa domestication. C'est le plus souvent un animal lunaire lié à la terre-mère, aux eaux, à la sexualité, au rêve, à la divination et au renouvellement de la végétation. Le cheval « est relié aux grandes horloges naturelles », et que toutes les histoires, de cheval solaire comme de coursier chtonien, ont en commun « l'effroi devant la fuite du temps ».
Chez les wallons; tout au moins en pays liégeois, le mot sabbat désignait le Grand Sabbat, celui qui se tenait à époques fixes, en des endroits déterminés, toujours les mêmes, et qui étaient présidés par le Diable (nous dirions actuellement le Cornu plus exactement). Les réunions ordinaires s'appelaient les "sises" (les veillées). Pour dire que les sorcières se rendaient à ces réunions, on disait "elles vont à l'sîse" (elles vont à la veillée) ou "à l'danse", parce que en effet, dans l'esprit du peuple, la danse, ou la ronde, étaient en ces occasions, la principale, sinon la seule de leurs occupation avec l'intronisation des nouvelles sorcières : "èles fêt des rontès danses" (elle font des danses en rond). Quand le paysan croyait entendre dans l'air le passage des sorcières, il disait : "volà l'danse qui passe", aussi bien que "vola lès macrâles qui passèt". Les nuits qui précédaient le Vendredi-Saint, la Saint-Jean, la Noël, le premier mai étaient les dates du Grand Sabbat, où tous les sorciers et sorcières se devaient d'assister. Les autres réunions, qui étaient régionales, réservées aux affiliés, surtout aux sorcières, d'un même canton, avaient lieu ordinairement dans la nuit du vendredi au samedi. Le peuple de nos régions pensait que les sorcières se réunissaient aussi parfois les autres jours, pour prendre leurs ébats de compagnie.
Noir dessin collection
En Basse-Bavière, un tilleul à grandes feuilles domine la place du village de Ried. Cet arbre est probablement le champion de son espèce. Le poète Wolfram Von Eschenbach, troubadour auteur de la version originale allemande de Parzival était installé sous ce tilleul de mille ans au château de Haidstein. Il semble que ce soit là un maximum, la majorité des tilleuls ne dépassent guère 400 ans.